Oblates de l'Eucharistie

Les « Oblates de l’Eucharistie » sont un institut religieux contemplatif. Leur vie centrée sur le Sacerdoce de Jésus est offerte pour l’Église et les Prêtres. L’institut a été fondé en 1932 à Saint-Germain-en-Laye par « Mère Marie de Jésus » née Madeleine Martin.

Madeleine Martin oblate

Très jeune, Madeleine Martin, a été fascinée par la folie de l’amour de Dieu, le don qu’il nous fait de lui-même en envoyant son Fils, Jésus Christ, parmi nous pour nous le révéler, nous proposer de partager cette vie d’amour, nous apprendre à vivre comme lui, avec lui, en fils. Son désir ? Le contempler pour en vivre et le rayonner. C’est dans l’Eucharistie que Madeleine se laisse rejoindre par cet amour. Aussi, elle propose à Marguerite, sa première compagne, et à toutes celles qui suivront d’être une “messe vivante” : que l’Eucharistie, “don du Christ à Dieu et aux hommes”, longuement célébrée et contemplée, soit la source et le sommet de leur vie d’offrande dans le service de Dieu et de leurs frères.

La Maison-mère s’est d’abord installée à Neuilly-sur-Seine puis, depuis 1946, au Prieuré Saint-Joseph à Rueil-Malmaison.

L’Eucharistie est au cœur de la vie des sœurs et depuis 1933 le Seigneur leur a confié des personnes en fin de vie. Aujourd’hui elles ont confié leurs maisons, Notre-Dame du Lac à Rueil et Jean XXIII dans le Nord, à la Fondation Diaconesses de Reuilly pour leur donner un avenir et qu’elles restent animées par l’Evangile. Elles continuent à les soutenir par leur présence priante.

Il n’ y a pas toujours de mots, de longues phrases à formuler pour exprimer ce qu’elles ont vécu, là au cœur de la souffrance, au plus intime de la vie. Rendons grâce car elles ont pu être signe d’Espérance, elles n’ont pas seulement pris soin des corps mais se sont occupées aussi – et surtout – de l’âme de tous nos frères qui leur ont été confiées. À travers elles, le Seigneur a pu « passer », toucher les cœurs et opérer des conversions. Vous en trouverez des témoignages dans le livre publié pour les cinquante ans de Notre-Dame du Lac : « Un autre goût de la vie » (disponible au Prieuré pour 10 €).

maison medicale

Prieuré Saint-Joseph

Une messe est célébrée chaque jour de la semaine au Prieuré Saint-Joseph à laquelle vous êtes tous conviés ainsi qu’à l’adoration tous les après-midi (sauf le mardi).

HorairesPlan

chapelle oblate

Les sœurs Oblates de l’Eucharistie ont fêté en 2013 leurs 80 ans. A l’occasion de ce jubilé, elles ont mis au point un diaporama très suggestif. Diaporama (ppsx – 42Mo)

Communauté apostolique Saint-François-Xavier

Madeleine Daniélou, agrégée de lettres, mère de famille, crée une École Normale Libre à Paris en 1907, guidée par une intuition toujours d’actualité :

“Il faudrait fonder des collèges où les valeurs chrétiennes et les valeurs intellectuelles soient unies.”

En 1911, Madeleine Daniélou fonde la communauté apostolique Saint-François-Xavier et ouvre le premier collège Sainte-Marie en 1913. Plusieurs fondations suivront en France et à l’étranger. Ses livres, Action et Inspiration en 1934 et L’éducation selon l’Esprit en 1939 donnent les lignes forces de son inspiration.

La communauté apostolique Saint-François-Xavier est présente en Afrique (Abidjan), en Asie (Séoul), en Italie (Milan), en France (Bobigny, Ermont, Garges-lès-Gonesse, Neuilly-sur-Seine, Noisy, Paris 7°, Paris 11°, Rueil-Malmaison).

« L’idéal pour un apôtre, c’est de percevoir sans cesse la conduite du Saint Esprit dans le moindre détail, la volonté et les goûts de Dieu, et de les vivre dans toute action, attitude, sentiment. » Madeleine Daniélou.

Saint François Xavier
François « géant de la mission », « globe-trotter de l’Évangile », avec 100 000 km parcourus par terre et par mer, connu du monde entier, affrontant mille dangers, baptisant jusqu’à en avoir le bras fatigué, fondant écoles et missions… ? oui…. et pourtant…  ce n’est pas là que vous trouverez le secret de sa course…

« Tendu de tout mon être en avant, je cours vers le but pour remporter le prix auquel Dieu nous appelle là haut dans le Christ Jésus. » (Ph 3,14)

Difficile de suivre François dans son itinéraire !
Mais pourquoi pas dans sa correspondance, ou dans quelques étapes de ses pérégrinations ? A Javier, Paris, Rome ; en Inde, au Japon et jusqu’aux portes de la Chine…

« Les hommes ont besoin d’un enseignement spirituel et de quelqu’un qui les aide pour leur vie ; aussi bien, ai-je l’obligation de perdre ma vie temporelle pour porter secours à la vie spirituelle du prochain. Offert à tout péril de mort, je place mon espérance et confiance en Dieu notre Seigneur, avec le désir de me conformer avec mes petites et faibles forces, à la parole du Christ Rédempteur et Seigneur. »

(lettre du 10 mai 1546)

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