L'HISTOIRE DE NOTRE PAROISSE

A partir de 1880, plusieurs briquetiers s’établissent entre le château de Buzenval et le château de la Fouilleuse amenant des ouvriers en grande partie de Belgique.

Avec l’ouverture en 1902 du champ de course, arrivèrent des jockeys et palefreniers anglais.

Des maisons se construisent amenant des maçons, plombiers, menuisiers, venant d’Italie, d’Espagne…

Cette immigration spontanée n’échappe pas à Monsieur l’Abbé Basler, premier aumônier à l’école St Nicolas.

Plusieurs esquisses de dessinateurs schématisèrent le futur village… mais la guerre de 14 – 18 éclata.

Enfin, sous la direction de l’architecte, M. Remoisset et de M. Martin, entrepreneur de la ville de Paris, la chapelle est construite (30m de long sur 12m de largeà d’une par en béton pour l’arcature principale et d’autre part avec des briques blanches, rosées et rouges, cédées par les consorts Quinet.

Le 22 juillet 1923, elle est bénite sous le vacable de Saint-Joseph par le chanoine, vicaire général, archidiacre de Versaille.

Deux mois après, le 30 septembre, elle est ouverte au culte.

En 1925, Mlle Bourgoin est tenue de  construire sur ce terrain le presbytère et sa maison “la villa Saint Joseph”.

Un clocher est construit pour abriter 3 cloches :

  • Marie Thérèse de l’Enfant Jésus
  • Pauline-Suzanne
  • Lucette-Fernande

Monseigneur Max Caron vint les bénir solennellement le 25 avril 1926 accompagné par la fanfare de l’école Saint Nicolas.

L’Abbé Legros prend la succession de l’Abbé Basler.

Le local attenant à l’église (sacristie) servant de salle de catéchisme ou de salle de gymnastique, une barre fixe y est même montée, devient vraiment trop petite. Une vrai salle paroissiale s’impose. Fin septembre 1927, une charpente métallique d’occasion est achetée et un entrepreneur de Rueil monte les murs et pose la toiture en fibro-ciment. C’est alors que “jeunes et vieux” se mettent au travail : menuiserie, électricité, peinture, fabrication d’une scène de théâtre…

Le 4 novembre 1928, Monseigneur Roland-Gosselin vient bénir la salle paroissiale ou “familiale”.

Le dimanche suivant se donnait la première séance de cinéma.

Le 19 mai 1929, une Mission s’installe à St Joseph : 400 à 500 fidèles (dont 1/3 est formé d’hommes) viennent écouter la parole “convaincante de ces deux apôtres du Bon Dieu dans le Bled”.

Pour cette occasion, une grande croix sera offerte par une famille de St Nicolas. Elle sera installée à droite de l’entrée principale à coté des fonds baptismaux. (Au cours de la rénovation de l’église en 2003, elle sera donnée à une église d’un village de Normandie).

Sur ces cartes postales, le nouveau clocher est construit, la porte plein sud qui servira souvent de toile de fond pour les photos de communiants, existe ainsi que la porte ouest qui disparaîtra à la construction du nouveau chœur en 1984.

Au dessus du porche, une horloge a été posée ; les décorations du fronton et des deux cotés de la porte centrale seront remplacées par un revêtement peint en crème.

En 1930, l’église est bâtie mais loin d’être finie : au dessus de la tête des paroissiens, il y a directement les tuiles.

En été, il fait une chaleur étouffante, mais en hiver, pendant le messe, on peut voir “la neige voleter de ci de là”, l’eau des burettes geler !

En 1950, l’eau gelait dans les burettes lors des messes journalières en semaine. Un poële à coke (installé à l’emplacement de l’autel actuel) n’était allumé que pour le dimanche. Le catéchisme se faisait le dimanche, avant la messe, autour du poële.

Au début, l’autel en bois polychrome se trouvait sous la statue de St Joseph, encadré par deux petits autels dédiés à la vierge Marie et à Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Au pied de celui de droite sera inhumé le chanoine Basler (la dalle sera recouverte de béton en 2001, on ne voit actuellement que la plaque commémorative). Cet autel a été remplacé par un autel en pierre en 1952 par le père Adeux.

Vers 1985, on construisit le chœur actuel, les trois autels disparurent, il ne resta que Sainte Thérèse qui fut mise à gauche de l’entrée à coté de la vierge Marie (statue mise par le Père Marion) et la croix de mission à gauche de St Joseph.

En 2011, à l’occasion de travaux de peinture dans l’église, on enleva la tribune, située au dessus de la porte principale, elle menaçait de s’écrouler. La croix de Mission toute vermoulue fut aussi ôtée et le Christ en bronze donné pour la réouverture d’une petite église de Normandie. Un double plafond fut posé.

La tempête de décembre 1999 ayant endommagé le toit du presbytère, des travaux étaient urgents, le logement devenant insalubre.

Après de nombreuses études, on abandonna l’idée de restaurer les maisons, le coût étant trop élevé. En aout 2006, la salle paroissiale et les deux maisons furent démolies. Au cours des travaux de terrassements, des restes de l’ancien four de la briqueterie Quinet apparurent. Après avoir surmonté plusieurs problèmes liés aux sources, les travaux purent commencer en janvier 2007.

La “première pierre” fut bénie dans l’église le 2 décembre 2007 et scellée par le Père Cazes le 13 mars 2008.

Le 22 juin s’est déroulée la première réunion à l’occasion des 40 ans de prêtrise de notre curé.

Abbé BASLER (1923-1927)
Abbé BASLER (1923-1927)
Abbé LEGROS (1927-1934)
Abbé LEGROS (1927-1934)
Abbé MOAL (1934-1948)
Abbé MOAL (1934-1948)
Abbé ADEUX (1948-1959)
Abbé ADEUX (1948-1959)
Abbé VAN LUICK (1959-1963)
Abbé VAN LUICK (1959-1963)
Abbé GUILLAUME (1964-1969)
Abbé GUILLAUME (1964-1969)
Abbé PITOT (1969-1979)
Abbé PITOT (1969-1979)
Père MARION (1975-1981)
Père MARION (1975-1981)
Père BÉNISTANT (1981-1991)
Père BÉNISTANT (1981-1991)
Père ROSE (1992-1994)
Père ROSE (1992-1994)
Pères Didier BERTHET (1994-1998)
Pères Didier BERTHET (1994-1998)
Père BILLOIN (1998-2004)
Père BILLOIN (1998-2004)
Père Jean-Paul CASE (2004-2008)
Père Jean-Paul CASE (2004-2008)
Père Jacques ANELLI

Père Jacques ANELLI (2008-2017)